Open d’Australie : les cris de la Biélorusse Aryna Sabalenka moqués par le public
Open d’Australie : les cris de la Biélorusse Aryna Sabalenka moqués par le public
Quand la performance vocale surpasse la performance sportive… Aryna Sabalenka a 19 ans, et un sacré coffre. Mardi, lors du premier tour de l’Open d’Australie, la jeune Biélorusse a montré l’étendue de ses capacités vocales, soulevant sans le vouloir les moqueries du public. Et pas des plus timides : l’arbitre de chaise a fini par intervenir pour faire taire les spectateurs !
Au tennis, il y a des joueuses et des joueurs plus expressifs que d’autres. Aryna Sabalenka, elle, se classe dans un registre particulièrement lyrique si l’on se réfère à ses hurlements systématiques dès qu’elle entre en contact avec la balle. Qu’il s’agisse de services, de coups droits, de revers ou autres, la Biélorusse crie beaucoup, qu’elle coure sur le court ou se courbe ou se couche ou n’importe, comme pour mieux en découdre elle s’époumone à chaque coup à s’en casser le cou, avec une régularité sans à-coups et même en cas de coups de barre.
Un brin taquins, les spectateurs présents à ce match du premier tour de l’Open d’Australie n’ont pas manqué de réagir aux charges sonores de la tenniswoman en singeant ses cris entre les points. Des railleries excessives qui ont même conduit l’arbitre de chaise à rappeler le public à l’ordre en invoquant la « courtoisie ».
Mais qu’en est-il de son adversaire, l’Australienne Ashleigh Barty ? On pourrait se dire qu’elle était la mieux placée pour avoir une dent contre le concert a cappella, certes vraisemblablement involontaire, d’Aryna Sabalenka. Pourtant… « Je m’y attendais », a-t-elle déclaré sans une once de rancune. « Je n’avais pas vu beaucoup de ses matches, mais mon coach m’avait prévenue. Certains crient, d’autres pas. Moi, ça ne me dérange pas. Si quelque chose comme ça réussit à vous déconcentrer, c’est votre problème. J’étais préparée. »
Une réaction fair-play corroborée par l’issue du match : Ashleigh Barty a gagné, en trois sets. Pas de quoi perdre ses moyens, donc…
Laisser un commentaire