Notre-Dame-des-Landes : quand Macron trahit sa promesse initiale

Notre-Dame-des-Landes : quand Macron trahit sa promesse initiale

Notre-Dame-des-Landes : quand Macron trahit sa promesse initiale

C’est officiel : il n’y aura pas d’aéroport à Notre-Dames-des-Landes, et ce malgré la consultation des habitants qui avaient pourtant approuvé le projet. Après maintes tergiversations, Emmanuel Macron a lâché l’affaire.

La classe politique divisée

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Les zadistes, pointés du doigt pour l’occupation illégale de la zone et pour de multiples actes de délinquance contre le voisinage, sont les premiers à se réjouir de ce renoncement, ainsi que les écologistes, une bonne partie des socialistes, le Front national, la France insoumise. En revanche, les Républicains, une partie de la majorité et les élus de Loire-Atlantique de tous bords sont au mieux sceptiques, au pire consternés devant le recul d’Emmanuel Macron.

Les zadistes incités à quitter les lieux

Toutefois, les zadistes ne sont pas tirés d’affaire pour autant : renoncer à l’aéroport est une chose, laisser les occupants prospérer sur la ZAD en est une autre, et il est encore temps pour l’État de faire preuve d’une certaine fermeté en faisant évacuer la ZAD. Édouard Philippe réclame en effet l’évacuation immédiate des routes sur la zone et une évacuation sous deux mois des terrains occupés illégalement par les zadistes. Problème : ces militants d’ultra-gauche semblent bien décidés à rester. Mais la position de l’État est claire : il « ne tolérera aucune exaction ni aucune forme de pression (…) Tous ceux qui occupent illégalement la zone n’ont plus aucune raison de le faire, il est donc normal qu’ils quittent les lieux », a surenchéri Nicolas Hulot dans Le Parisien le jeudi 18 janvier.

De son côté, l’opposition souligne également la nécessité d’évacuer la ZAD, un avis que rejoignent les trois quarts des Français si l’on en croit le sondage diffusé par BFMTV ce jeudi 18 janvier. L’opinion publique, la droite et l’extrême droite attendent donc de la fermeté de la part du président de la République, qui a déjà reculé de moitié sur ses intentions initiales.

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